Au fil de l’eau

Au fil de l eau
Au file de moi
Se détache l encre
De mes mains
Au fil du beau
Au fil de toi
Se deverse l encre
Le large la poussière
Des pluies de vers
S inscrivent aux ecumes
Et les phares sont des recueils
Et ses pages se découvrent aux marées
Où l amour des passions possédées
Gravent aux bateaux
De tristes matelots

 

 

L’orage gronde, il est l’heure de partager ton mal
Sous cette pluie vide ton cœur, étouffe la fée morale
Pour les siècles en sourdine Pour les mondes en sursis
Pour les êtres maudits A tous ceux que les États minent
Offre ton Âme !
Balance-toi contre le vent, fais monter les marées
Défie-toi du temps, parcours tous les sentiers
Pour un bouquet de paille, Toi, cavalier sans tête,
Puisque la vie est ainsi faite, A tous ceux que la mort raille,
Offre ton Âme !
Près du ruisseau, sur ton vaisseau, sous le soleil, vers des étoiles,
A l’ombre des sanglots,
Dans la clarté des jours,
Tes matelots lèveront les voiles
A l’infini et pour toujours.

Anne NOWAK

 

Elle est celle qui, d’épave à fait de moi un homme
Accro à son charme, elle est mon sérum
Et, je dois l’admettre
Croiser ses yeux clairs était la plus belle faute à ne jamais commettre.

Alors voici mon message à son égard
L’harmonie de son regard inspire mon art
Elle est mon souffle, la genèse de mon être
Son sourire illumine mon âme, alimente cette flamme

Et d’avenir en aventures, de présents en futurs
J’irai là où elle ira
Même à l’autre bout du monde
Je marcherai dans ses pas

 

 

 

Le suaire hante la nuit du rêveur
Le sang se fige, la sueur est froide
Avançant vers la faible lueur
Caressant les rayons d’une main moite

Si belle dans son fourreau noir
Reine de l’immensité du vide
Poète inspiré de la moire
Pour l’éternité devient Cid

Hâte-toi, vient le voile de brume
Annonçant l’aube naissante
Embrasses une dernière fois la lune
Quitte les bras de ton amante

Mais le soir bientôt viendra
Et quand le ciel s’enflammera
S’envolera toute ta peine
Espérance d’une délivrance d’ébène.