Réveillez-vous Peuples du Monde !

Les établissements pour diplômés
N’apportent qu’une utopie salaire
Le but est-il de nous affamer?
Leur bonheur est notre misère

Penser à avoir de la mie
Mais quelle idée saugrenue
Faut avoir un projet de vie,
Puisque vivre ne suffit plus

On nous demande de la gagner,
De laisser échapper nos rêves,
Comment a-t-on pu y arriver
Alors qu’on ne cherche qu’une trêve?

Peuple manifeste-toi
Ta vie t’appartient
Va le crier sous les toits
Te laisse pas crever comme un chien

Lève ton poing
Ne les laisse pas faire
Ne reste pas dans ton coin
Cette époque n’est qu’éphémère

 

 

J’ai plus un rond au fond des poches
Et pis mes vieilles godasses trouées
Commencent  à m’foutre les pétoches
Avec leur sourire en doigts d’pieds
Alors si je vous tend la main
Au coin de l’avenue Rivoli
C’est pas pour l’amour du tanin
Pis c’est pas pour cuver l’ennui
C’est pour trouver un peu d’espoir
A la p’tite supérette du coin
Ouai Celle où l’vieux taulier vicelard
Refile des coups d’pieds à  mon chien
À votre bon cœur amis bourgeois
Pour vos petits regards en biais
Quand vous passez tout prés de moi
Dans vos petites vies bien rangées
J’ai peut être pas votre science
Pas non plus votre pouvoir d’achat
Mais j’ai toujours eu la décence
De donner à plus pauvre que moi
Un p’tit sourire, une poignée d’main
Ça a jamais tuer personne
S’avez c’qui fait d’l’autre un humain ?
C’est toute l’attention qu’on lui donne
Alors si demain vous passez
Devant un pauv’ gars à la rue
Offrez lui votre plus beau dentier
Au lieu de lui montrer vot’ cul
Pour sur que l’bon dieu vous l’rendra
Puisque c’est écris dans la bible
À vot’ santé frangins sans toit
Je lève ma rime à vos abîmes

 

 

Tu n’as pas mal au cœur quand tu allumes la télé ?
Inonder de malheur, moi ça me donne envie de pleurer.
On voit des gens qui meurent, d’un air détaché,
Pour les p’tits sous de quelques politiques,
Ça ne vaut pas le coup ce combat pour le fric.

De notre modèle occidental, on s’est accommodé,
On se comporte comme un animal, tous en train de bêler.
Venez troupeau de moutons, restez bien dans la rangée
Le concept de révolution risque de vous fatiguer

Dans cet état où ont dénigre les étrangers.
Où on ne veut pas que deux hommes soient mariés,
Car la différence est vécue comme un danger.
Dans ce climat de méfiance qui commence à peser.

A quoi bon lever le poing et se mettre à rêver ?
Car ce rêve semble si loin, on n’ose pas le toucher
Alors on retourne dans nos vies qui n’ont pas de sens
Moi aussi j’y suis soumis, j’en ai bien conscience.

 

 

Ho manifestants
La liberté, une idée bien oublié,
Sacrifier pour le bonheur des un pour cents.
« La démocratie n’est pas dans la rue »
Demandez vous ou est elle alors?!
Si elle n’est plus dans les urnes alors il nous reste les pavé,
Des oublié sacrifié coeur entier.
Ho coeur sacré, rien qu’à l’idée de penser
Aux résistants luttant pour nos libertés,
Me laisse rêver, ne voyant plus que la beauté de l’instant.
Ho manifestants,
Le temps viendra ou nous, tous ensembles lutteront contre leurs idées,
Pour notre liberté.
Ho manifestants,
Créez, pensez,  résister mais ne lachez jamais.
Cest nous et nous faisons le monde et l’avenir,
Alors faites les decendres de leur empires,
Pour éviter au générations à venir de souffrir.
Cédric

 

 

L’étrange vie que nous sommes
Nous dévoile bien des surprises
Dans la bêtise de l’homme
Des libertés de notre emprise

Toujours payé les ruisseaux
Que l’on anime
Il n’y a pas de mots
Pour vous dire unanime

Les échoués sont bien plus riches
Que ces gens d’en haut
Qui ne connaissent que la triche
Au coeur d’art y chaud

Mais le mien c’est échoué
Dans cette triste complainte
Du toujours avoir calculer
D’une place au côté des saintes

Je m’en remets à toi
Artiste de la lutte
Pour une culture sans loi
Pour un voyage à brute

Quand les vents auront tourné
Je serais là, devant
Toujours le poing levé
Au gré du changement

Alors voilà mon ami
Que tes proses viennent
Suinter l’aiguille
Pour ranimer nos veines

Pour ranimer nos vies