Elle prend ses mains, elle le caresse,
C’est sans lendemain, histoire de fesses,
Elle le regarde, et il est beau,
Faut qu’elle n’en garde que la peau.
Elle passe ses mains dans ses cheveux
Il a des rides aux coins des yeux
Elle l’écoute respirer
Tu peux me croire c’est pas le premier.
Elle prend sa bouche, elle prend son temps,
Elle prend son pied, c’est pas souvent,
Elle descend vers son bassin
Pour s’y réchauffer les mains,
Elle n’en attend rien de son Surcouff
Elle sait très bien qu’ils se barrent tous
Avec la marée ou pire que ça,
Mais elle l’aime bien celui-là.
C’est un marin, un Tabarly,
Un beau, un vrai, un pro du lit,
Un de ses hommes qui s’en va,
Pendant que les autres s’enfuient.
Elle se donne, elle se tend,
Elle bourgeonne, à pleine dent,
Dans les draps ou les voiles,
C’est du vent sur une toile.
Elle est belle écarlate,
Ecartée, à quatre pattes,
Regardes les, elle s’éclate,
Regarde les, les acrobates,
Elle le sent dans ses reins,
Ca faisait longtemps, ça fait du bien,
De la nuit au matin,
D’être nue dans ses mains,
Elle l’oublie, elle s’oublie,
Elle se souvient, elle se rappelle,
Comme c’est bon d’être en vie,
Et puis, la couleur du ciel…
C’est un marin, un Tabarly,
Un beau, un vrai, un pro du lit,
Un de ses hommes qui s’en va,
Pendant que les autres s’enfuient.