Mercure élégant

J’ai vu des nuées de femmes au sein de marbre,
Je suis leur fils, vice, gâté près de l’arbre.
J’ai vu, dénudées, des femmes au sein de glaise,
J’essuie leur lys lisse, gâché par les braises.

Sur les banquises,
Les eaux taries
Chatoient, exquises,
Au ciel émeri.

Soulève le débat, allons-y, débattons,
Révèle des bas cramoisis par la haine.
Tu sais ce que l’on dit, sous les clous des bâtons :
« Ami, pardonnez-moi, l’horreur est humaine. »

Mon sang cesse
Sa circulation,
Car, sans cesse,
Sans destination.

A leurs diphtéries, tendez la monnaie, conscients
Des giries des hyènes certifiées sans laisses,
D’égéries que l’on gère et que l’on engraisse.
A l’heure d’hystérie, tentez mon inconscient.

Soufre dans le vent,
Guerres avortées,
Mercure élégant,
Hymens assiégés.