Around Me

      around-me

when i look around me
but that is what i see there
whore of life, whore of dreams
when i look around me

lies full the head, full the eyes
is necessary it to stop dreaming
for finally being able to live
when i look around me

i see you, you my brothers
wearied this life of hope
to hope for what ? no, for what ?
when i look around me

whereas to make ?
laugh or cry of this dilusioned reality, on being free
then let us close the eyes,
to liveband not to die more,
let up live in the lie to better live

 

 

 

Alors voilà. On en est là. Et tu vas m’offrir tes ronces aussi noires que les pupilles dans lesquelles je cherche encore l’amour. Mais non, rien. Rien que deux trous noirs au milieu de tes iris. J’y plonge une dernière fois. Mais je touche le fond. Je n’y rencontre rien. Pas de souvenir, pas de douceur, ni de lueur d’espoir.

Que le froid glacé de la mort.

Les piquants des ronces s’enfoncent un peu plus dans mes chairs. Je résiste. Enfin, je crois. Bientôt, des marées à mes yeux viendront troubler ton image, la délaver pour enfin l’effacer un peu. T’oublier, il le faut. Mais les mémoires du temps passé s’accrochent à mon être et le déchirent. Et je reste là, sans rien dire, les yeux face au néant, à attendre qu’un autre bateau ou la mort me prenne.

 

 

 

Les amoureux de gare du Nord
Y s’disents mots doux
L’une dans les bras
De l’autre je crois, elle pleure

Ces oiseaux là y s’disent l’un l’autre
Toujours c’qu’on dit à toute princesse
Toujours c’qu’on s’dit oui nos promesses
Qu’on s’aimera toujours puisque sans l’autre

Puisque sans toi, puisque sans elle
Puisque l’amour, puisqu’elle est belle
Qu’on est perdu, que c’est réel
Qu’on s’rêvera pour s’faire la belle

Il était là, là comme un con
Qu’on laisse seul aux quais de gare
Elle est partie mon beau garçon
Elle est partie il faisait noir

Mes amoureux de gare du Nord
S’disaient mots doux un soir de pluie
S’disaient je t’aime ce vendredi
Elle était blonde aux cheveux d’or.

 

 

 

La vie… la vie est un livre
A toi de choisir
Ce que tu souhaites lire
Mais moi… mais moi je ne pense qu’à être ivre
Pendant que d’autres ne souhaite être ivre… que de toi
Bien-sûr il y a son sourire
Qui marche tous les jours avec moi
Mais moi je ne cesse de penser qu’au jour
Où ne nous serons plus que des souvenirs
L’un et l’autre loin de soi
Oui je sais qu’un jour, ce ne sera plus mon tour
D’être dans tes bras.Moi, moi j’y peux rien si je suis sombre
Je ne pense qu’au jour on nous nous retrouverons dans la tombe
C’est vrai je ne crois pas en Dieu
Tous ces idiots qui pensent être pieux
Bien-sûr qu’ils sont malheureux
Il faut voir la peine dans leurs yeuxEt puis il y a toi…
Toi qui m’accompagnais chaque jour dans ma peine
Il n’a fallu qu’un instant pour que j’apprenne
Que la vie a sa propre loi
Toi à qui je pouvais me confier
Toi qui supportais mon désarroi
Quand Elle ne voulait plus de moi
Je sais que toi tu étais là
Bien-sûr il n’y avait pas d’amour entre nous deux
Mais moi sans toi je suis malheureux
Ma vie et mon humeur ont basculées
Le jour où ce putain d’destin nous a séparés.La vie peut aussi être belle
Même si j’ai dû mal à vivre sans elles
Mais moi, moi j’y peux rien si je suis sombre
Je ne pense qu’au jour on nous nous retrouverons dans la tombe
C’est vrai je ne crois pas en Dieu
Tous ces idiots qui pensent être pieux
Bien-sûr qu’ils sont malheureux
Il faut voir la peine dans mes yeux…