Mon amie la plume…
La muse dansera-t-elle encore au bout de ces questions ?
Vaste méditation …
De la chrysalide au papillon, il est tout un parcours fragile et merveilleux que l’on est seul à comprendre. De cette solitude naît souvent des talents, des créateurs, voire des génis.
Le chemin est pourtant éprouvant, sur le fil, l’âme avance comme une contraction, ou une respiration, parfois expansive, parfois introspective. Ne pas perdre son fil, c’est comme ne pas perdre de vue ni sa source ni sa destination. De cet amour inconditionnel, de cette force de vie, beaucoup de blessures trépassent.
Retrouver son fil est une ivresse bien louable. Prudence toutefois avec cette exaltation. Méduse se souvient quel danger résulte d’un rêve trop flou ! L’Univers est de plus en plus réactif, ce n’est pas le moment de jouer avec ses fantasmes … ou des concepts hérités tout juste bon à oublier !
Vivre, pleinement. Accepter, les joies comme les peines, les révélations et les illusions.
Surfer sur le flot, zigzaguer entre les mondes, planter son bâton, symboliser autour d’un feu la belle humanité que nous pourrions être, chanter de nouveaux hymnes en symbiose avec la nature, refaire le monde à l’apéro, renaître dans son coeur, dans ses sourires …
Action.
C’est donc la réponse.
Le programme est riche. Le temps s’accélère.
Il plane dans les friches quelques projets … Des nouvelles collaborations… Les coulées d’encres tracent leur sillons, des histoires se racontent, témoignages d’un monde en pleine mutation.
Fidèle à sa nature, Méduse veut participer, mais en prenant son temps, en flânant en chemin, en chinant sujet après sujet les contours de sa liberté, en écoutant la vérité de ses émotions, en détricotant les conditionnements de ses résistances, en jouissant des miracles de la résilience.
C’est plus long, parfois frustrant, mais terriblement plus authentique.
Méduse écoute donc sa nature, une nature douce, lente, engagée. Et se forge un calendrier clément. Seul remède aux angoisses, une action de jouvence pour redonner du mouvement : en route pour la forêt, loin des addictions modernes, des attentes lasses, du virtuel …
Au sein d’une nature bienveillante, dans la sérénité de son silence, retrouver l’amour de soi, pour mieux croire en l’amour de l’autre.