Des méduses sous les soleils

Des méduses sous les soleils
Nous piquent dans les veines
Pour nous vendre leurs merveilles
Mais qui sommes nous avec nos vaines
Luttes pour accomplir des miracles
Oui toujours ici c’est la débâcle
En quête de clés aux serrures
Fermées pour l’accès du futur

Passé sans équivoque d’un auteur
Qu’ici tout un chacun s’amuse
de se dire que pour contrer sa peur
Aura confié son trésor aux Méduses

 

 

 

A toi Méduse, fille de Céto
Trahie par les Dieux et les Hommes
Écoute la prière de ce pauvre scientifique
Bien incapable de poésie

Dans ta colère légitime n’oublie pas
Que le don de plume n’est pas pour tous
Mais que nul n’est besoin d’être poète
Pour apprécier la poésie

Tout Homme n’est pas Persée
La trahison n’est pas dans le coeur de tous
Aussi je t’en supplie, sois sans crainte
Et ouvre ton coeur et les secrets de l’Ours
À celui qui t’en fait humblement la demande

 

 

Braise bleue
Sous le souffle coupé
Gorge nouée
Noeuds au cerveau
Cœur dans l’étau

Saigne à flots
Sur l’absence des mots
Tort toujours
De travers de travers
Mort pour toujours

Bouillon de colère
Air de cimetière
Hisse moi encore
Si tu me lâches
Je suis mort

C’est celui qui dit
Qui te hait
C’est celle qui fuit
Qui est morte
La paix

Trahis moi
Trahis moi fort
Viole mon cœur
Et je suis fleur

 

 

 

pas même une récompense
ce petit cul qui danse
ne veut rien conquérir
d’autre qu’un souvenir
un petit short noir et l’espoir intérieur
d’être reconnue à sa juste valeur

tu peux sourire tu sais les hommes n’oublient pas
la chaleur des bras qui dans un long soupir
auront su recueillir leurs fièvres et leurs émois
les hommes n’oublient pas ce genre de choses là

encore faut il que l’homme sache
du pas de biche de sa muse
voir au delà de sa moustache
qu’il est bien le chien de Vénus
encore faut il que l’homme puisse
de la tendresse de l’amant
se détourner de ses cuisses
et se saisir de l’instant

 

 

 

Ton sourire devant ce spectacle d’artifice
Faisait de mon cœur
un tambour martelé.
Pour toi, je ferrais le plus beau sacrifice
Tes yeux avait la douceur
D’une caresse sur ma peau.
Si émerveillé,
A cet instant,
tu avais oublié toute la douleur,
Toutes les cicatrices enfouis dans ton être,
Pour enfin renaître.

Tu es l’univers,
Le bien
Le mal
Le blanc
Le noir

Plongé dans l’infini
Je te laisserai cette nuit
Et je veillerai sur toi
Comme si c’était moi.

 

 

-Et j’ai décidé de vivre-

Rongée par la peur du lendemain,
A peine visible, loin, dans le lointain.
Tiraillée entre le clair et l’obscur de l’humain,
Espoir sans fin, peur du bonheur.

Dégout, honte, remords,
Tout ce qui nous bouffe jusqu’à la mort.
Ne reste que mes os comme seul décor,
Et loin, le bonheur.

Renaissante car l’espoir, jamais ne ment,
Retrouvant l’essence au temps des Printemps,
Ressentir l’existence de ces fines particules de nous
Le frémissement du souffle qui nous mène au bout.

Acceptation, connexion, sensation,
Revenir à l’essentiel pour que cette communion,
Cherchée trop loin, loin dans le lointain,
Tu n’aies plus qu’à lui tendre la main.

 

 

Méduse, ô ma sœur,
Regarde-les ces pauvres Hommes, remplis de vice et cupidité.
Ils se battent pour de l’or, pour la gloire, pour un Dieu qui n’en est pas un.
Ils ont oublié la Terre, ils ont négligé Mère Nature et ses bienfaits.
Un jour se rendront-ils compte que leurs billets de banque ne se mangent pas ?
Ils avaient le Paradis et ils en ont fait l’Enfer. Oui l’Enfer sur Terre.
Vous les Hommes, vous avez violé Dame Nature pour faire des parkings, des routes, des aéroports. Et lorsque Zeus se déchaine sur votre petite planète vous levez les yeux vers les Cieux. Rappelez-vous des erreurs du passé, de là où vous venez, du jardin d’Eden. Ma sœur regarde les, ils courent après le temps et oublient de vivre.
La gloire, la richesse, est-ce dont ça le sens de leur vie sur Terre ?
Comment peuvent-ils être aussi aveuglés par tant d’artifices.
Ma sœur, ne pourrions nous pas leur faire ouvrir les yeux à ces Hommes perdus ?
Ils me rendent triste, triste de solitude, triste d’empathie envers eux.
Vous les Hommes, vous avez oublié que la Vie est plus grande et plus belle,
Plus belle que tout ça. Que l’Amour est la vraie réponse à vos questions.
Comment peut-on vivre toute une vie sans Amour, sans l’Autre, sans l’Homme.
Ces regards, ces sourires, ces caresses, ces baisers, les avaient-vous oublié ?
On vous les a volés pendant que vous dormiez devant vos postes de télé.
Réveillez-vous Peuples du Monde, il n’est pas trop tard pour ouvrir les yeux.
Le bonheur est là, juste ici, devant vous, à portée de vos mains, mes frères.
Il est si simple, si accessible que, pauvres de vous, vous ne le voyez même pas.
Je vous en supplie réveillez-vous, levez-vous, battez-vous, exprimez-vous, affimez-vous. Ils ont essayé, depuis des années, de vous voler vos rêves, vos âmes, vos cœurs. Ne les laissez pas faire. Votre existence est unique, rendez-la belle, unique, utile. Tendez la main à cet Autre devant vous. Voyez comme il est beau. Beau d’être unique. Allez vers lui, parlez-lui, écoutez-le, serez-le, protégez-le. Car cet Autre, c’est Vous.