Le Renard Pelage d’Orage


 

Le sacrement de la reine
est aujourd hui venu.
Je le ferai de ma propre veine
à corps et ames perdus.
Meme si je dois m arracher les yeux
pour qu’elle veuille les accepter,
Je le ferai sans cette peur bleue
en dansant sur la voix lactée.
Je l embellirai de ces quelques etoiles
que j irai chercher là haut dans le ciel,
en les enveloppant dans son voile
pour lui offrir en ce jour providentiel
et engendrer ses héritiers,
héros de notre amour apaisé.

L’arme de vie

 

 

Une ruche est dite orpheline ..
Lorsqu’elle n’a pas de reine .
Passager… ? Si provoqué est l’élevage royal.
Vouée a sa perte est une ruche sans mère
Reine vierge trop volage , trop rude hivernage , cause de l’orphelinage
Abeilles pleurent leur reine au frappé de l’index
Pollen manquant au planches d’envol
Colonies inactives , désert des couvains
Changement de reine est la technique .

 

 

Toute puissance, pardonnez moi, à la barbe de Jupiter, j’ai fais le pêché d’imprudence. Que se déchaînent les enfers par le regard de l’insolence, j’ai trop souris, je le confesse, aux jolies fesses d’une gorgone. Qu’Euryale sonne la décadence, je me prosterne d’impuissance, j’offre mon corps à la pierre en sacrifice pour mes frêres. Dieux de l’olympe, simples mortels, tremblez de peur devant elle.

 

 

 

les souvenirs ,
le piège et le cadeau
empoisonnées tes lèvres
semblables à des offrandes
quand mon cul éreinté
semblait se décider à épouser l’asphalte
je la vis médusé petite fille de Gaïa
sur le bord de la route
qui me tendait la main

 

 

 

Seul, dans son jardin immense,
Le parfum des fleurs l’enchante,
Le met parfois en transe,
Et il oublie ce qui le hante.
Une musique arrive soudain,
La voix d’une femme étrange,
Déjà loin est son chagrin,
Il sait que par elle le monde change.
Ensemble ils sont plus forts,
Vivre n’est plus un défi,
Ils ne bravent même plus la mort,
Et mettent un terme à leur ennui.

 

 

Tout ton art est uni vers elle,
la conscience qui nous relie,
c’est l’amour et la poésie,
Tes mots naissent puis deviennent éternels.

tu es l’alchimiste du verbe,
ta musique est comme un coeur qui bat,
c’est la perfection du brin d’herbe,
un message qui t’élève d’ici bas

c’est ton âme qu’on entend
ton âme d’alchimiste conscient.

 

 

C’est d’une frêle dune aux reflets de la ville
Que la plume échappée d’un oiseau de soleil
Consume lentement ses souvenirs aphones
Devant la migration vers d’exotiques faunes ;

L’envol et les rapides, battements sereins
Sont au ciel dégrisé depuis les lourds matins
La brillante promesse et les vibrements cois
Que la plume en ses cendres projette et perçoit.

 

 

 

Elle a l’âge des bons vins, je cumule les années comme ma vodka ses degrés. Me sentir encore trop jeune, avaler une autre cigarette, me dire que ça va passer. L’adolescent, le cœur usé. De la passion à l’éphémère, cruelle jeunesse. De nos passions à nos éternités, naïves promesses. Aux détours de mes détresses, surprendre celui que j’ai été. Elle est New-York comme toi, tu fus Tokyo. Elle a l’âge que t’auras toujours. Elle est de celles qui déterrent les souvenirs. Elle a l’impudeur de l’amoureuse. Elle est de ces soupirs qui empêchent de fuir. Elle est de ces cris qui font veiller la nuit. Elle est le bleu aux yeux qui rallume le feu. Elle est de celles qui veulent savoir. Elle est de celles qui jouent le jeu. Elle est de celles qui m’aiment quand même. Elle est Si seulement. Elle est Dans une autre vie. Elle est celle qui n’y croit pas plus que moi. Elle est de ces passions sans prénom.