Au bout de mes rêves
Au bout de mes nuits
Quand viendra la trêve
Il me faudra Marie
Marie aux rires cruels
Aux larmes d’enfants
Marie aux idées pêle-mêle
A la mémoire d’éléphants
Au bout de mes jeux
Au bout de mes nuits
Comme un cri de bonheur
Il me faudra Marie
Marie a la peau blanche
Au coeur si chaud
Marie aux douces hanches
Aux tendres défauts
Cent fois j’ai voulu partir
Dans un voyage sans retour
Cent fois j’ai voulu me dire
Que demain serait trop lourd
Peut-être y-a-t-il là bas
Quelqu’un d’autre pour moi
Quelqu’un d’autre qui saura
Mieux comprendre mes joies
Au Bout du voyage
Au bout des soirs gris
Il me faudra Marie
Marie que j’aime mal
Que je ne vois plus
Marie qui m’est égale
Qui ne m’aime plus
Au bout de mes délires
Au bout de mes soucis
Quand vivront mes souvenirs
Il me faudra Marie
Marie et sa lassitude
De cette vie trop facile
Marie et sa solitude
Sur notre chemin trop docile
Comme si je n’existais pas
Dans ce monde qu’elle ignore
Comme si dans son combat
Je n’étais qu’un décor
Marie ne me reconnait plus
Et pourtant malgré moi
Quand j’aurais trop bu
Marie sera toujours là