La Danseuse et le Prince

Comme Lulu, j’ai beaucoup chialé
L’absence de réciprocité.
Combien d’heures, de jours
Et de mois il me faudra
Pour qu’elle s’éloigne de mes pensées
Sans elle je ne me relève pas
Et les levés du jour
Sont loins des couchés de soleil
Quand tu n’as pas sommeil.

On n’a pas dansé de tango
Avec elle c’était plutôt flamenco
Et maintenant je suis le seul
A danser mon solo
Dans le salon qu’elle peignait
Restait plus que les pots, les rouleaux
Et les pinceaux qui desséchaient
Pas comme les larmes sur ma gueule.

 

 

 

J’aimerais te dire à quel point je t’ai aimé
Que tu me manques depuis que tu t’en es allée
Que de plaines immenses et désertiques
Que je parcours en récitant mes suppliques

J’aimerais te dire que où que j’aille
Quoi que je fasse et quelque soit la bataille
Je ferai toujours tout en ta mémoire
Tu paraîtras dans tous mes grimoires

J’écrirai des poèmes d’or
Et je t’aimerai encore et encore
Pour te dire mes espoirs

Espérer pouvoir refaire notre histoire
J’aimerais te dire que maintenant que tu es partie
Il ne me reste que Dieu en qui croire
Et je prie

 

 

 

 
Dis-moi, veux-tu partir avec moi ?
Tu seras ma reine et moi, moi je serai ton roi
Allez, dis-moi…dis-moi que t’en as envie
Je ferai tout pour toi, partons, je t’en supplie

Prends ma main et partons au gré des proses
Je serai le Petit Prince et toi tu seras ma Rose
Je chérirai chacune de tes pétales
Qu’elles puissent briller tel un millier d’étoiles

Tu seras la seule fleur dans mon monde
Ma rose, ma belle, mon paradis, ma tendre
Nous chanterons qu’on est fou
Mais restons simplement nous

Nous serons cœurs infinis face au néant
Nous serons la poésie des résistants
Nous vivrons d’amour pour toujours
De nuit en nuit, de jour en jour

Pour toi je bâtirai un empire
Juste pour ton sourire
Je deviendrai soleil pour éclairer ton ciel
Je te promet que la vie sera plus belle

Alors viens ma Rose, mon amour
Viens, partons pour toujours
Toi qui fais battre mon coeur tambour
Laisse-moi te montrer comme je t’aime mon amour.

 

 

 

Il y a cru un cours instant Le corsaire amoureux du vent Pour elle il aurait jeté l’ancre Et du monde fait son centre Car son cœur, son navire Voyait la mer paisible dans ses sourires Il avait vu trop d’amour dans ses promesses Quand son futur ne serait que tristesse. Puisqu’elle est partie à l’abordage D’un autre matelot sur son passage La marée à ses yeux est montée Quand sans un mot elle l’a quitté Depuis le navire solitaire Tangue sur la houle des mers. Toutes voiles dehors Il échappe à son sort Le cœur meurtri Son voilier infini Vogue vers l’horizon Avec pour seuls compagnons Un dauphin, une mouette Et son cœur toujours en miettes. Petit bateau vogue sur les flots Petit bateau retient sanglots.

Pauline